Voilà 2 ans que j’ai créé une micro-entreprise dans le domaine de la Géomatique en France. Même si 24 mois d’activités sont relativement courts, je peux vous dire qu’être micro-entrepreneur géomaticien apporte de nombreuses expériences enrichissantes. A travers ce post, j’aimerais vous partager mon bilan, mes motivations et mes erreurs. J’espère que ces éléments pourront animer bon nombre d’entre vous à franchir le pas. Chaque parcours de l’entrepreneuriat est différent avec son lot de craintes, d’échecs et de succès mais je pense que ceux qui l’ont vécu ou le vivent se retrouveront dans certaines descriptions de ce bilan. Tout d’abord, pour replacer les éléments dans leur contexte, j’aimerais revenir sur l’avant-création de la micro-entreprise en Géomatique. L’ensemble des éléments développés est répertorié dans le sommaire ci-après :
I. Géomatique et Micro-entreprise : quelles motivations?
I.1. Les libertés de l’entrepreneuriat en Géomatique
I.2. Les déclencheurs de la création d’entreprise en Géomatique
II. Géomatique et micro-entreprise : des avantages certains
II.1. Les facilités administratives de la micro-entreprise
II.2. La micro-entreprise en Géomatique : des charges faibles
II.3. Cumul de la micro-entreprise avec d’autres activités
II.4. Entrepreneur en Géomatique : une liberté réelle ?
III. Micro-entreprise en Géomatique : les inconvénients et erreurs à éviter
III.1. Des charges non déductibles
III.2. Un chiffre d’affaires limité
III.2.1. Micro-entreprise et TVA
III.2.2. Le plafond des 70 000 € de chiffres d’affaires : c’est énorme ?!!!
III.3. Quelle valorisation d’une micro-entreprise en Géomatique?
III.4. Micro-entreprise en Géomatique : quels risques?
III.4.1. Risques liés à la vie privée
III.4.2. Risques liés à la vie professionnelle
IV. Conclusions sur la micro-entreprise en Géomatique
I. Géomatique et Micro-entreprise : quelles motivations?
I.1. Les libertés de l’entrepreneuriat en Géomatique
De manière générale, l’une des principales motivations de l’entrepreneur dans la création d’une société est la volonté d’indépendance et de liberté. Ici, la liberté signifie être maître de mener ses propres projets selon ses idées et ses philosophies de vie. Ainsi, on ne dépend pas d’ordres hiérarchiques et on doit pouvoir réaliser ce qui nous « tient à cœur ».
On peut évoquer également le fait de choisir son lieu de résidence puisqu’en géomatique, l’information et les contenus de projets circulent de manière dématérialisée dans la plupart des cas.
La liberté de choisir ses partenaires est aussi très importante pour mener à bien les projets et services en Systèmes d’Informations Géographiques (SIG) et télédétection.
I.2. Les déclencheurs de la création d’entreprise en Géomatique
Si vous partez de rien et que vous n’avez pas de parents ou de proches chefs d’entreprise, il est plutôt rare de se destiner à la création d’une société en tant que géomaticien dès la fin du cursus scolaire. Après la formation en SIG et l’obtention d’un diplôme, il est classique de commencer sa carrière en tant que salarié ou fonctionnaire. Quitter le salariat intervient généralement après la perte d’un emploi, après la rupture d’un contrat suite à des points de vue différents avec des supérieurs ou collaborateurs ou tout simplement l’envie forte de mettre en œuvre un projet.
Tous ces déclencheurs sont subjectifs mais ils sont souvent à la base d’une motivation forte où l’on ressent le besoin de créer par soi-même, de tracer ses propres directives et de mener ses propres projets. Une bonne idée, de bonnes compétences, une envie forte, un marché des SIG porteur, tout cela conforte la création d’une entreprise en Géomatique.
Certes on est tous pleins de bonnes volontés mais passer à l’action n’est pas si simple et le choix de l’entrepreneuriat en Géomatique est comme dans tout domaine semé d’obstacles.
II. Géomatique et micro-entreprise : des avantages certains
II.1. Les facilités administratives de la micro-entreprise
En France, l’objectif de base du statut de la micro-entreprise (ex auto-entreprise) est de simplifier les démarches administratives lors de la création et lors des déclarations des chiffres d’affaires (CA). En clair, faire appel aux services d’un expert-comptable ou d’un avocat pour la rédaction du statut de la société et pour la comptabilité n’est pas nécessaire.
Ainsi, en quelques clics, il est simple de créer sa propre activité en Géomatique qui sera dans la majorité des cas une société de prestations de services. Toutefois, il est tout à fait possible d’enregistrer sa micro-entreprise avec deux types d’activités : des activités commerciales et de services.
II.2. La micro-entreprise en Géomatique : des charges faibles
Pour une micro-entreprise en Géomatique, les charges sont dans la majorité des cas relativement faibles. Les dépenses liées aux prestations et services sont souvent des frais de logistiques si des déplacements sont nécessaires. De nos jours, le travail à distance ou télétravail dans les Nouvelles Technologies d’Informations et de Communications (NTIC) est fréquent. Cela a donc pour conséquence de limiter les coûts.
De plus, en terme d’imposition, depuis le 1er janvier 2019, l’ACCRE (aide aux demandeurs d’emploi créant ou reprenant une entreprise) est devenue l’ACRE (aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise). Ce dispositif concerne tous les créateurs et repreneurs d’entreprise. Il permet de bénéficier de contributions forfaitaires progressives les trois premières années d’activité. Pour les activités libérales, les montants forfaitaires à régler à l’ Union de Recouvrement des cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales (URSSAF) de la première à la troisième année d’activités sont respectivement de 5.5%, 11% et 16.5% du chiffre d’affaires brut réalisé le mois ou le trimestre précédent la déclaration. Puis, ce taux passe à 22% après cette période de 3 ans.
Une autre cotisation annuelle existe : la Cotisation Foncière des Entreprises (CFE). Elle est calculée sur la valeur locative des biens (bureaux de la société) passibles de la taxe foncière. En Géomatique, l’affectation de la superficie à usage peut tenir à un coin de bureau, notamment lorsqu’on travaille à domicile.
II.3. Cumul de la micro-entreprise avec d’autres activités
Créer une micro-entreprise ne signifie pas forcément changer de situation du jour au lendemain. Ainsi, en tant que salarié ou fonctionnaire, il est possible de cumuler son emploi avec les activités de la micro-entreprise en Géomatique. Dans tous les cas, l’emploi public ou privé ne doit pas souffrir de la micro-entreprise. Ce cumul peut être une solution temporaire pour tester son activité ou de plus long terme pour une activité complémentaire et « arrondir ses fins de mois ».
De plus, le cumul du chômage avec la micro-entreprise est aussi possible. Cette sécurité est confortable pour le lancement de son activité. Toutefois, il faut éviter d’y penser pour « ne pas se reposer sur ses lauriers ».
II.4. Entrepreneur en Géomatique : une liberté réelle ?
En tant que micro-entrepreneur en Géomatique, on est libre de mener ses propres projets, de proposer tels ou tels produits et/ou tels ou tels services et prestations SIG. On est aussi libre de s’installer dans un endroit propice à ses activités et/ou à sa philosophie de vie. Il est ainsi possible de travailler à domicile. Pour un locataire, il suffit de demander au propriétaire d’accepter la domiciliation de la société.
De plus, le choix d’organisation et de rythme de travail sont propres à chacun. Travailler 8h par jour 5 jours par semaine comme les horaires de bureau et se réserver 5 semaines de journées « off » par an est imaginable.
En théorie, ces libertés font rêver mais en pratique, la réalité est toute autre.
III. Micro-entreprise en Géomatique : les inconvénients et erreurs à éviter
III.1. Des charges non déductibles
Dans le cadre d’une micro-entreprise, les déclarations des chiffres d’affaires encaissées incluent toutes les rentrées d’argent. Comme pour toute entreprise, des frais de fonctionnement et des dépenses liées à des services ou des prestations s’ajoutent aux activités. Certaines d’entre elles sont bien entendu intégrées dans la facturation des clients. Par conséquent, cela a pour effet d’augmenter le chiffre d’affaires déclaré et imposable. Et malheureusement, ces coûts ne sont pas déductibles pour le statut de micro-entreprise.
A titre d’exemple, on réalise une formation SIG de 3 jours à 500 km de distance. La facture comprend le service rendu, ici les jours de préparation ainsi que les jours de formation et les frais de logistique (frais d’hébergement, de restauration et de déplacement). Ces frais peuvent grimper à 20-30% du montant global à déclarer. Et c’est ce montant global qui est pris en compte pour l’imposition, c’est-à-dire que vous devez aussi déclarer les dépenses. Heureusement, sur les impôts sur les revenus, il existe un abattement forfaitaire pour les frais et charges.
Comme évoqué précédemment, l’avantage des prestations de services en Géomatique est que généralement les charges sont faibles. Mais dès lors qu’on a besoin d’appui pour une prestation ou qu’on réalise un apport d’affaires, le statut de micro-entrepreneur n’est pas idéal. Il en est de même pour la participation à des séminaires, des sponsorings, etc.
Notons qu’il existe une solution qui n’est pas applicable dans tous les cas de figure mais qui a le mérite d’exister : ce sont les frais de débours. Ces derniers sont des montant avancés au nom du client et remboursés par ce dernier.
Enfin, pour ce statut de société, l’embauche d’un salarié n’a aucun intérêt. Entre la rémunération, les frais induits et les cotisations diverses, les charges seraient beaucoup trop importantes au regard des déclarations et de la limitation du chiffre d’affaires.
III.2. Un chiffre d’affaires limité
III.2.1. Micro-entreprise et TVA
A la date de rédaction de cet article, le seuil de chiffre d’affaires à ne pas dépasser est de 70 000 € pour les prestations de service. Par contre, la franchise de base en Taxe sur la Valeur Ajoutée (TVA) n’est possible que jusqu’au seuil des 33 200 €. Si le montant facturé dépasse ce dernier, le micro-entrepreneur bénéficie toujours de la franchise de TVA si le chiffre d’affaires annuel est inférieur au seuil majoré de 35 200 €. Si ce chiffre est dépassé, on est redevable de la TVA dès le 1er jour du mois qui suit. Les textes sont clairs n’est-ce pas? Maintenant mettons-nous en situation.
Admettons que le micro-entrepreneur reçoit cinq devis signés de différents clients pour un montant total de 40 000 € en janvier. Parmi ces clients, on note que deux devis sont des commandes publiques qui par définition suivent un protocole plus long que dans le secteur privé. En mai, la micro-entreprise encaisse et déclare à l’URSSAF le montant de 35 300 €, soit plus que le seuil majoré de la franchise de TVA. Les 4 700 € restants sont liés aux commandes publiques. Étant donné ce dépassement, logiquement, on devrait facturer la TVA sur les prochaines factures mais un devis vaut contrat.
Et alors comment renégocier la commande publique qui date de plusieurs mois? Si la prestation a lieu avant la date de dépassement du seuil majoré alors il ne serait pas nécessaire de facturer la TVA. Clairement, il est préférable de contacter le Service des Impôts des Entreprises (SIE) du département du siège de la micro-entreprise pour s’assurer de ces informations.
Ce cas de figure est très spécifique mais dans la pratique, la simplicité administrative prônée par le statut de la micro-entreprise n’est pas toujours évidente. Et que dire de la complexité de la comptabilité dès lors que la déclaration de la TVA rentre en compte?
III.2.2. Le plafond des 70 000 € de chiffres d’affaires : c’est énorme ?!!!
Comme évoqué ci-dessus, le plafond du seuil de sortie du régime de la micro-entreprise est de 70 000 € pour les prestations de service. Il faut noter que depuis 2018 le dépassement du seuil s’apprécie sur deux ans. 70 000 €, est-ce beaucoup d’argent? Facturer seul ce montant en un an représente une certaine somme notamment en Géomatique.
Cette somme est-elle suffisante pour vivre? Est-elle représentative des salaires pratiqués dans le domaine? Faisons un calcul rapide sur 70 000 € déclarés (donc facturés) Hors-Taxes. On note que les déclarations ne prennent pas en compte la TVA. On considère grosso-modo que 30% du total représente des dépenses, soit -21 000 €. Depuis 2018, le taux de cotisation de la micro-entreprise est de 22% pour les prestations de services, soit -15 400 €. Au final, le micro-entrepreneur en Géomatique gagne annuellement 70 000 – 21 000 – 15 400 = 33 600 €. Le salaire mensuel net est donc de 2 800 € environ.
Comparons ce chiffre au salaire médian et au salaire mensuel net en France. D’après l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), en avril 2019, le salaire médian mensuel net des Français du secteur privé s’est élevé à 1 789 € en 2016 et le salaire moyen a atteint 2 238 € mensuel net. Il me semble avoir lu dans une étude de l’Association Française pour l’information Géographique (AFIGEO) (qui date déjà de quelques années) que la fourchette moyenne des salaires d’un géomaticien est comprise entre 1 800 et 2 200 € par mois. N’hésitez pas à commenter ces chiffres ou m’indiquez si vous retrouvez cette étude s’il vous plaît. On peut donc penser que le géomaticien en micro-entreprise gagne confortablement sa vie. Mais combien d’entre eux facturent 70 000 € par an?
III.3. Quelle valorisation d’une micro-entreprise en Géomatique?
Premièrement, le statut juridique de la micro-entreprise, c’est à dire la forme que prend l’entreprise, correspond au nom du chef d’entreprise. Il y a donc confusion totale entre l’entreprise et le dirigeant. Qu’on réalise des prestations de services ou qu’on ait des business cartographiques en compte propre, il est difficile de valoriser le travail réalisé.
En terme de visibilité, lors de la création de la micro-entreprise, certes on peut créer un nom commercial mais ce dernier n’a aucune valeur juridique. Pire encore, cela occasionne régulièrement des malentendus lors de paiement de commande publique par exemple. L’image de la micro-entreprise est aussi parfois sous-valorisée.
Concernant la valorisation financière, on peut certes se référer à ses chiffres d’affaires mais répondre à certains appels d’offre seul est inenvisageable. De plus, si on souhaite vendre une partie d’activités ou l’ensemble de ses activités, le rachat d’actifs n’est pas possible.
Par extension, en cas d’arrêt de l’activité, que laisse-t-on à la communauté géomaticienne?
III.4. Micro-entreprise en Géomatique : quels risques?
Avoir une micro-entreprise en Géomatique comporte différents risques. On les sépare en deux catégories : les risques subjectifs d’ordre personnel et les risques liés au statut juridique.
III.4.1. Risques liés à la vie privée
Tout d’abord, créer sa propre activité, c’est prendre le risque d’avoir des revenus instables, voire faibles pendant les creux d’activités. Les rentrées financières ne sont pas toujours simples à prévoir. Ainsi, si on aime le confort, la sécurité ou si on a des personnes à charge ou encore des emprunts importants en cours, être micro-entrepreneur en Géomatique n’est peut-être pas la meilleure idée. A ce jour, l’auto-discipline et la persévérance sont pour moi les atouts personnels les plus importants pour s’assurer des revenus réguliers. Aussi, il est indispensable de ne pas s’isoler et de toujours travailler en partenariat. Créer, développer et valoriser son réseau de partenaires, de collaborateurs et de clients est fondamental.
Ici, je ne parle pas de bilan financier personnel. Étant donné que le chiffre d’affaires inclue les bénéfices et les dépenses, cela n’aurait aucun sens d’avancer des chiffres. Puis, en tant qu’indépendant, les revenus sont relativement aléatoires donc il serait maladroit de déterminer un revenu mensuel voire annuel en deux ans d’activités.
En outre, un autre danger souvent rencontré est de ne pas dissocier sa vie personnelle et ses activités professionnelles de micro-entrepreneur géomaticien. On est d’accord, on est tous des passionnés de la géomatique et le travail est un réel plaisir. Mais en cas de surcharge de travail, les week-ends, les vacances et les proches passent parfois à « la trappe ».
Quelles protections sociales? Comme évoqué, on cotise à l’URSSAF chaque mois ou chaque trimestre mais pourquoi? Le forfait social comprend :
- les cotisations de retraites de base et complémentaire ainsi que celle de l’invalidité-décès ;
- les cotisations d’assurance maladie-maternité et celles d’allocations familiales ;
- la CSG, CRDS, CASA ;
- la contribution à la formation professionnelle.
Attention, le micro-entrepreneur ne cotise pas pour le chômage!
III.4.2. Risques liés à la vie professionnelle
Un risque non négligeable pour les indépendants est d’être considéré par le client comme un salarié. On appelle cela le salariat déguisé. Le client impose des contraintes horaires et des plannings, l’intégration à une équipe de l’entreprise. Ou encore cette dernière est le seul client de l’indépendant. La loi considère que le manque d’indépendance du micro-entrepreneur et l’autorité exercée par une entreprise sont définis comme un contrat de travail. Ainsi, si la justice estime que l’entreprise a voulu échapper à ses obligations d’employeur, cela constitue un délit de travail dissimulé (article L. 8221-5 du code du travail).
En outre, il faut penser à se rémunérer correctement et éviter de vendre son temps à des tarifs trop faibles. Au départ d’une activité, on a tendance à vouloir à tout prix obtenir des contrats et des marchés. En plus de dévaloriser ses propres compétences, cela a pour conséquence de dévaloriser l’ensemble de la profession de la Géomatique.
Concernant les risques liés au statut juridique de la micro-entreprise en Géomatique, je ne connais pas tout. Mais pour moi le plus important est de se protéger juridiquement. Malheureusement dans le business, tout est bon pour gagner de l’argent et les micro-entreprises sont des « proies faciles ». Je vous conterai une anecdote à ce sujet. S’entourer de professionnels du droit et s’assurer contre tout litige avec des clients sont des précautions à prendre. Cela est d’autant plus important que le patrimoine du dirigeant n’est pas dissocié des activités professionnelles. Penser à s’assurer dans le cadre de ses activités est une précaution à prendre.
IV. Conclusions sur la micro-entreprise en Géomatique
La micro-entreprise en Géomatique comporte de nombreux avantages notamment d’un point de vue administratif et comptable. Les faibles dépenses et charges sont aussi des atouts du statut. Pour ma part, j’ai l’impression de revivre mes années de thèse de Doctorat. On vous donne ou on se créé un sujet. Puis on construit ses méthodologies, ses programmes, ses outils et ses partenariats à l’échelle nationale et internationale. Les analyses et les résultats des travaux apportent une réelle expertise et une valeur ajoutée aux clients et partenaires.
D’un autre côté, le statut de la micro-entreprise comporte de nombreux inconvénients lorsqu’on songe à déployer son activité. Que ce soit en terme d’embauche, d’apports d’affaires, d’investissements, la non déduction des charges et la limitation du chiffre d’affaires posent problème.
En résumé, pour se lancer, tester son activité et sa persévérance, créer et développer son réseau de partenaires et de clients, la micro-entreprise me paraît un bon compromis. En contrepartie, ce statut ne permet pas d’envisager une croissance rapide et continue de son entreprise en Géomatique. Enfin, l’essentiel est là, le marché de son entreprise SIG est testé sans demander la moindre subvention publique!
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Enrichissant comme à ton habitude.
Merci pour ton retour Alexis! ça encourage! Bonne rentrée 😉
Merci pour ces retours très intéressants !
« rupture d’un contrat suite à des points de vue différents avec des supérieurs »
Tiens tiens, ça me rappelle quelque chose 😛
Très intéressant et encourageant. Merci pour vos retours.
Très intéressant. Tu n’aurais pas fait ta thèse à l’UMR LETG par hasard ?
Bonjour,
Oui en effet, j’ai soutenu ma thèse en 2013.
FD
Bonjour, je suis étudiant en licence de géographie et pour mon projet professionnel, j’ai besoin d’interviewer un Géomaticien.
Je souhaite exercer ce métier en poursuivant sur un master en Géomatique.
L’entretien peut se faire en face à face, par mail ou par visio.
Pourriez-vous m’aider s’il vous plaît ? Je vous remercie par avance car sinon je ne pourrai pas finaliser mon projet professionnel et par la suite réaliser mon souhait de devenir Géomaticien.
Bien respectueusement.
Arthur Thibaudon
L2 Géographie
Université Jean Monnet