Un Système d’Informations Géographiques (SIG) est comme son nom l’indique un ensemble de technologies destinées à la gestion de données spatiales. On parle donc bien d’un système avec de nombreuses composantes et non d’un seul logiciel. Alors quelles sont les différentes composantes d’un SIG ? On a :
1. Un Système de Gestion de Base de Données (SGBD)
Le SGBD permet de stocker les différentes bases de données et tables spatiales qui seront utilisées dans les applications diverses tels un site web, une application mobile ou un logiciel SIG. Elle est reliée à un serveur web et dans la majorité des cas à un serveur cartographique pour optimiser la mise à disposition des données spatiales. En effet, ce type de données est gourmand en ressources informatiques.
2. Un serveur web
Le serveur web permet de mettre en ligne des informations statiques ou dynamiques.
3. Un serveur cartographique
Le serveur cartographique permet le stockage et la mise à disposition de données spatiales via des flux. Les données sont stockées à la racine du serveur ou chargées depuis une base de données.
4. Un site web et une application mobile
L’interface web et l’application mobile permettent d’afficher les données stockées dans la base de données et/ou dans le serveur cartographique. Elles sont privilégiées pour l’échange d’informations spatiales et non spatiales avec les utilisateurs. Par cette interaction, l’utilisation de la donnée spatiale est plus ou moins efficiente et performante. La production cartographique et/ou les traitements géographiques sont par exemple moins puissants que sur un logiciel SIG.
5. Un logiciel SIG
Le logiciel SIG est l’outil idéal pour la gestion des données spatiales (création, insertion, modification et suppression) et la production cartographique. Il peut charger des données depuis une base de données, des flux issus de serveurs cartographiques et une source de données brutes. De plus, de nombreux logiciels sont évolutifs par le chargement de module. La mise à disposition d’une console en lien avec des langages de programmation permet de réaliser des traitements géographiques automatisés.
Afin d’assurer l’interaction entre les services SIG, un groupement international Open Geospatial Consortium (OGC) a été créé. Ce consortium à but non lucratif développe les standards open source liés au domaine de la géomatique.