La géomatique est par définition une discipline à mi-chemin entre la géographie et l’informatique. Cette discipline est récente et prend de l’ampleur avec l’essor des outils liés aux Systèmes d’Informations Géographiques (SIG) et à la télédétection. Google Maps ou encore la banalisation des GPS ont fortement contribué à l’explosion de l’utilisation des données spatiales. La manipulation de ces données aussi bien pour son stockage que pour la production cartographique dynamique ou statique se révèle parfois complexe. C’est pourquoi les structures font de plus en plus appel à des professionnels que l’on appelle des géomaticiens.

Cette profession est à ce jour mal définie car son champ d’actions est relativement large. Les compétences demandées vont de la connaissance d’un logiciel SIG au développement d’outil innovant. Ce large panel de compétences implique donc des formations plus ou moins approfondies. Je vous recommande de lire Comment je suis devenu Géomaticien : Un métier entre géographie et informatique de François de Blossac. Ce livre date un peu, il est de 2009 mais il est très complet, peu cher et fait un état des lieux des différentes professions et applications de la Géomatique. Il permet ainsi de comprendre les origines de la discipline et son évolution rapide.

En France, l’école d’Ingénieur ENSG est la plus réputée mais de nombreuses autres formations permettent d’acquérir des connaissances importantes. Selon les missions proposées, les rémunérations des géomaticiens peuvent varier d’un bas salaire pour les techniciens cartographes juniors de l’ordre de 1300-1400 euros nets jusqu’à des salaires plus importants entre 2000 et 2400 euros nets pour les ingénieurs juniors et équivalents. Il est intéressant de garder un œil sur les différentes demandes des employeurs pour connaître les compétences recherchées et les secteurs porteurs.